Lettre ouverte

A ceux qui salissent la mémoire d'un mort

Le premier symbole d'une civilisation, l’honneur des hommes libres, tient au respect des morts. Mais ceci  visiblement ne vous a pas été enseigné au sein de l’école des droits de l'homme. Il existait un code d'honneur autrefois. Entre ennemis il y avait des règles non écrites et sacrées. Or nous ne vivons plus dans une civilisation, c’est votre victoire temporaire.

Ainsi l’homme droit, à la différence du primate, respecte l'ennemi trépassé. Il ne souille jamais la tombe d'autrui ni son souvenir au risque de se maudire lui-même. Mais certains passent outre. Comme lorsque Jean-Paul Sartre avait uriné sur la tombe de Chateaubriand, par ce geste il faisait l'aveu de son impuissance. L’ancêtre du bobo avait donc à peine été capable de baisser sa braguette pour s'opposer à l'intelligence véritable...

Avec vous c'est un peu du même ordre, les livres médiocres en moins. Vous ne respectez rien vous non plus. Et en premier lieu le territoire protocolaire de nos martyrs. L’espace sacré des morts. Alors que l'espace politico médiatique vous est bourgeoisement favorable 365 jours par an sur 100 % du territoire. En voulant nous empêcher de commémorer l’assassinat politique d’un de nos camarades tombé pour ses idées vous avez fait preuve de votre vulgarité imbécile, de votre infériorité manifeste.

A la différence des racistes anti français, des rappeurs millionnaires, des islamistes subventionnés par l'Etat et de leurs amis "intellectuels" en circuit fermé par "Le Monde" ou Ardisson, nous sommes nous des parias à 100% au sein de ce monde à l'envers.

Nous sommes les derniers rebelles !

Certes nous n’avons eu que peu d’espace d’expression de par le passé. Mais les temps changent et vous le sentez aussi. Le vent tourne et gonfle notre voile. D’ou votre mise à l’épreuve du 09 mai au soir. Les militants nationalistes identitaires reprennent les choses en main lentement mais sûrement. Nous, nous ne trahirons pas le petit peuple blanc à la différence de vous ! Oui ces français et européens que vous délaissez pour vos nouveaux combats notamment l'instrumentalisation des "immigrés" ce nouveau fond de commerce gauchiste. Oui vous êtes des traîtres pour avoir abandonné les ouvriers européens, ces affreux lepénistes vivant avec parfois moins de 800 euros, avec qui j’ai pu parfois partager le pain pour financer une partie de mes études.

Honte à vous qui avez osé salir la mémoire, la jeunesse de Sébastien Deyzieu par vos vociférations et un tract odieux qui mérite réparation. Les auteurs de ce tract, les opposants à notre marche devraient gémir pour leur ignominie. Je sais qu'un jour ou l'autre ils regretteront leur acte.

Mais vous n'êtes même pas dignes de cette lettre ouverte ! Vous n'êtes pas des hommes à mes yeux !

Dois-je vous plaindre ? Non, vous pouviez choisir comme nous tous.

Mais votre abrutissement est tel qu'il est inutile de tenter un quelconque dialogue avec vous. Ni même de croire qu’il est encore possible de lutter avec les règles classiques d'une opposition politique. Vous n'en valez pas la peine. Le mépris voilà tout ce que vous m'inspirez. Vous le miroir "agité" de cette société ennuyeuse à mourir. Vous les petits turbulents des masses sclérosées par cette pourriture idéologique que nous allons écraser de toute notre force. Oui sachez le: votre monde anarcho-communiste s'écroule avec ses certitudes « indépassables ». Mais il vous reste encore un peu temps pour être de vrais rebelles. Oui allez courage ! Partez donc en Corée du Nord ou à Cuba pour vivre totalement votre « idéal » !

Puis lorsque vous aurez compris ou que vous en aurez marre de faire semblant, vous retournerez votre veste. Comme tous vos frères avant vous depuis 1789. Vous pourrez ainsi agir comme vos anciens maîtres anarchistes, maoïstes ou trotskistes.

Devenir patron !

La encore l’altermondialisation cosmopolite et ultra libérale, le métissage obligatoire destructeur de l’identité des peuples et créateur d'individualistes gavés vous attendront à bras ouverts...

Je vous le dis, vous êtes des lâches en plus d'être des malades d'une idéologie criminelle. De petits rebelles avec une cuillère en argent dans la bouche car admis par le système. Et dire que certains d’entre vous s’allient aux islamistes pour nourrir leurs délires métapolitiques et électoralistes. Proudhon lui-même vous cracherait dessus s’il vous voyait !

Au vu de vos méthodes, comme lorsque vous êtes à la recherche du petit vieux à frapper aux abords de nos manifestations, vous étiez encore hier soir l’illustration de cette racaille protégée par la police aux ordres de l'Etat UMP. Cette droite pourrie elle aussi et qui frémit devant la juste colère populaire.... Système corrompu avec quatre murs lézardés. Quel furieux paradoxe ne trouvez-vous pas ?

Non, les canons à eau de la police politique n'auraient pas du être dirigés vers les nôtres mais vers vous. Cette maladie que la société fabrique pour nous rappeler ce qu’il y a de pire dans l'humanité.

Aujourd'hui je suis un jeune homme en colère. Mais l'avenir me fait espérer.

Oui, la poubelle de l'histoire n'attend plus que vous

 

 

Louis Naillac, 10 mai 2003